20 mai 2008
Lundi 19 mai 2008
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____J'ai mal et j'ai peur du vide. Du vide intérieur plus que du vide lié à l'absence de l'autre. Parce que l'absence de l'autre est palpable, dicible ; mais celle qui est en soi on ne peut l'expliquer. Elle est là et on est à deux doigts de gerber, sauf que rien ne sort. On ne voit rien et pourtant on aurait juré que tout allait sortir. On est sûr que si on ouvre grand la bouche devant un miroir on arrivera à la voir. Mais rien. Il n'y a rien et c'est tout. Il n'y a rien et là est justement ce qui lacère. On se lacère à coups de vide intérieur.
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